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Prévisions du Marché Immobilier au Québec en 2023 : Quelles Perspectives ?

28 août 2023

Close-up Of A House Model Seen Through Magnifying Glass On Table

Le marché immobilier au Québec, tout comme le reste du Canada, a connu une série de bouleversements au cours des dernières années. La pandémie de COVID-19 a entraîné des changements significatifs dans les comportements d'achat et les préférences des consommateurs. En 2023, de nombreuses questions se posent quant à l'avenir du marché immobilier québécois. Cet article se penche sur les prévisions pour le marché immobilier au Québec en 2023.

1. La Continuation de la Demande Élevée

En 2023, la demande continue d'être l'un des principaux moteurs du marché immobilier au Québec. Les taux d'intérêt restent bas, ce qui encourage de nombreux Québécois à rechercher des propriétés. La pandémie a également incité de nombreuses personnes à réévaluer leurs besoins en matière de logement, contribuant ainsi à une demande accrue pour des maisons plus grandes, des espaces extérieurs et des zones moins densément peuplées, comme les régions périphériques de Montréal, Québec et d'autres villes importantes.

2. Une Flambée des Prix en Cours

Les prix de l'immobilier au Québec ont connu une forte augmentation ces dernières années, et cette tendance devrait se poursuivre en 2023. Les principales villes comme Montréal, Québec et Gatineau sont particulièrement touchées. Les investisseurs immobiliers et les acheteurs devront être prêts à payer une prime pour les propriétés dans ces zones.

3. Des Opportunités dans les Marchés Secondaires

Alors que les prix des maisons dans les grandes villes restent élevés, les marchés secondaires du Québec, tels que Sherbrooke, Trois-Rivières et Saguenay, offrent des opportunités intéressantes pour les acheteurs. Les coûts de la vie moins élevés et la possibilité de travailler à distance ont attiré l'attention sur ces régions, ce qui a stimulé la demande et maintenu les prix à un niveau plus abordable.

4. La Stabilité des Taux d'Intérêt

Les taux d'intérêt restent bas en 2023, ce qui devrait maintenir l'accessibilité au crédit pour de nombreux acheteurs potentiels. Cependant, les experts avertissent que les taux pourraient commencer à augmenter progressivement dans les années à venir, ce qui pourrait influencer la capacité d'emprunt des acheteurs.

5. L'Importance de la Gestion des Risques

Alors que le marché immobilier au Québec offre de nombreuses opportunités, il est important pour les investisseurs et les acheteurs de gérer les risques de manière proactive. Cela inclut l'analyse approfondie de la situation financière, la recherche attentive de la propriété, et la compréhension des lois et des règlements locaux.

En résumé, le marché immobilier au Québec en 2023 présente de nombreuses opportunités pour les acheteurs, les vendeurs et les investisseurs. Cependant, il est essentiel de rester conscient des défis potentiels, notamment la flambée des prix et la possibilité de taux d'intérêt en hausse. Une planification financière prudente et une recherche minutieuse sont essentielles pour réussir sur ce marché en évolution constante.

L'état du marché immobilier actuel à Montréal : Opportunités et défis pour les acheteurs et les vendeurs

25 juillet 2023

Le marché immobilier de Montréal est un domaine dynamique qui attire l'attention de nombreux acheteurs et vendeurs. Avec ses charmants quartiers, sa diversité culturelle et ses opportunités professionnelles, la métropole québécoise continue d'être un pôle attractif pour les investissements immobiliers. Dans cet article, nous examinerons l'état actuel du marché immobilier à Montréal, en mettant en lumière les opportunités et les défis auxquels sont confrontés les acheteurs et les vendeurs.

Une demande soutenue

Ces dernières années, Montréal a connu une demande croissante sur le marché immobilier. L'arrivée de jeunes professionnels, d'étudiants internationaux et d'immigrants contribue à la vigueur du marché. De plus, le taux d'intérêt relativement bas a encouragé de nombreux acheteurs potentiels à envisager l'accession à la propriété. Cette demande soutenue a exercé une pression à la hausse sur les prix des logements, en particulier dans les quartiers les plus prisés de la ville.

Les opportunités pour les acheteurs

Malgré l'augmentation des prix, il existe encore des opportunités intéressantes pour les acheteurs à Montréal. Certains quartiers moins connus ou en périphérie offrent des prix plus abordables et représentent des investissements à long terme prometteurs. De plus, le marché locatif de la ville reste dynamique, ce qui peut constituer une source de revenus supplémentaires pour les acheteurs envisageant l'achat d'une propriété à des fins d'investissement.

La diversité des quartiers

Montréal se distingue par la diversité de ses quartiers, chacun ayant son propre charme et caractère. Du Vieux-Montréal avec ses rues pavées et son architecture historique, au Plateau-Mont-Royal avec sa vie urbaine dynamique, en passant par le Mile End avec sa scène artistique florissante, il y en a pour tous les goûts. Cette variété permet aux acheteurs de trouver un quartier qui correspond à leurs besoins, que ce soit en termes de proximité des services, de transport en commun ou de style de vie.

Les défis pour les vendeurs

Si le marché immobilier de Montréal offre des opportunités intéressantes pour les acheteurs, les vendeurs doivent également faire face à certains défis. L'augmentation de l'offre de logements, notamment avec la construction de nouveaux développements, crée une concurrence accrue. Les vendeurs doivent être prêts à proposer des prix compétitifs et à mettre en valeur les atouts de leur propriété pour attirer les acheteurs potentiels.

La prudence lors de l'achat

Avec la hausse des prix immobiliers à Montréal, les acheteurs potentiels doivent faire preuve de prudence lors de leurs investissements. Une évaluation minutieuse de la propriété, une analyse approfondie du quartier et une prévision réaliste de la croissance potentielle de la valeur sont des éléments essentiels. Travailler avec un agent immobilier professionnel peut être un avantage considérable pour guider les acheteurs tout au long du processus d'achat.

En conclusion, le marché immobilier actuel à Montréal offre des opportunités et des défis à la fois pour les acheteurs et les vendeurs. La demande soutenue, la diversité des quartiers et les possibilités d'investissement en font une destination attrayante pour ceux qui cherchent à acheter une propriété. Cependant, les vendeurs doivent être prêts à faire face à la concurrence et les acheteurs doivent faire preuve de prudence lors de leurs investissements. En gardant à l'esprit ces facteurs clés, les acheteurs et les vendeurs peuvent naviguer avec succès dans le marché immobilier dynamique de Montréal.

Taxes scolaires : comment connaître le montant à payer?

5 juillet 2023

Le mois de juillet n’est pas uniquement synonyme de déménagement au Québec! C’est également la période de l’année où les propriétaires d’habitation reçoivent leur compte de taxes scolaires pour l’année à venir. À la lecture de cet article, vous découvrirez à quoi sert cette forme d’imposition, la manière dont le taux de taxation est calculé, de même que vos responsabilités à cet égard. Allons-y!

1. À quoi servent les taxes scolaires au Québec?

La taxe scolaire finance une partie du réseau scolaire[1]. Ces sommes contribuent à entretenir les équipements, à bien gérer les établissements et à couvrir certaines dépenses du siège social. Elles permettent aussi d’assumer près de la moitié des frais liés au transport des élèves.

2. Comment le taux de taxation est-il déterminé?

Le ratio est calculé à partir de deux principaux facteurs : le montant nécessaire pour répondre aux besoins locaux et les valeurs foncières. Le premier critère est évalué annuellement par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur en fonction du nombre d’élèves sur un territoire donné et de leurs caractéristiques. Le second facteur, quant à lui, reflète la richesse foncière des contribuables.

Depuis avril 2019, le gouvernement du Québec a instauré un taux de taxation unique qui prévoit une exemption annuelle de 25 000 $ sur la valeur imposable d’une habitation. Celui-ci est rendu public au plus tard le 15 juin de chaque année qui précède la période visée par la taxation. À compter du 1er juillet, les différents centres de services scolaires de la province acheminent les comptes de taxes scolaires aux propriétaires du territoire[2].

De plus, la taxe scolaire est basée sur la valeur uniformisée ajustée de la propriété obtenue après étalement de la variation des valeurs de l’entrée en vigueur du rôle d’évaluation. Autrement dit, elle prend en considération l’augmentation ou la diminution de la valeur du rôle par rapport à l’exercice précédent.

3. Que réserve l’année scolaire 2023-2024?

Le taux pour l’année scolaire 2023-2024 est de 0,0973 $/100 $ d’évaluation[3]. La somme réclamée est payable en deux versements si elle est égale ou supérieure à 300 $ et le premier paiement est exigible le 31e jour après l’envoi du compte de taxes. Un taux d’intérêt de 5 % est applicable sur les sommes impayées.

4. Que faire si vous êtes un nouveau propriétaire?

Contrairement à la taxe de bienvenue, qui vous sera acheminée directement, il se peut que le compte de taxes scolaires ait été envoyé à l’ancien propriétaire si vous déménagez après l’émission des avis. Comme les centres de services scolaires n’émettent pas de deuxième compte de taxes dans une telle situation, c’est au nouvel occupant de s’assurer de connaître les dates et les montants des paiements.

L’achat d’une propriété est sans doute le plus gros investissement d’une vie. Pour bien le planifier et minimiser les dépenses imprévues, n’hésitez pas à consulter un conseiller financier ou un courtier immobilier, qui pourront vous guider dans chacune des étapes de l’achat d’une maison.

 

Sources : https://www.centris.ca/fr/blogue/finances/taxes-scolaires-comment-connaitre-le-montant-a-payer?uc=2

Déménager à la retraite : 5 questions à se poser avant de vendre

9 mai 2023

La retraite représente un changement majeur. Revenu, style de vie et état de santé, il est tout à fait normal d’avoir plusieurs interrogations. Et parmi les plus importantes, il y a la suivante : devrais-je demeurer le plus longtemps possible dans ma résidence actuelle ou déménager dans un endroit plus petit? 
En parcourant cet article, vous découvrirez cinq éléments à prendre en considération pour réaliser un choix parfaitement adapté à votre nouveau mode de vie. Quelle que soit votre décision, elle devra idéalement tenir compte de vos besoins, de vos objectifs et de votre budget.

1. Devrais-je déménager dans plus petit?

Si vous vivez dans la propriété où vos enfants ont grandi et qu’ils ont quitté le nid, il est fort probable qu’elle soit désormais trop spacieuse. Et c’est sans considérer les dépenses et l’entretien qu’elle nécessite… Ainsi, vous pourriez envisager de la vendre pour habiter dans un espace mieux adapté. Condo, minimaison, appartement ou maison multigénérationnelle : les options de downsizingsont nombreuses.

Vivre en copropriété

L’une des options les plus populaires auprès des personnes retraitées qui vendent leur maison est d’acquérir un condo. Cette façon de faire permet de demeurer propriétaire – et de générer un capital intéressant au moment de la revente –, tout en diminuant les exigences liées à l’entretien. Néanmoins, les frais de copropriété peuvent parfois être assez élevés, comme le souligne Marc-Étienne Salvail, planificateur financier et conseiller en sécurité financière[1]. Par ailleurs, vivre en copropriété peut impliquer de devoir faire certains compromis que vous n’aviez peut-être pas à réaliser en tant que propriétaire d’une maison unifamiliale. C’est donc un pensez-y-bien!

Opter pour une minimaison

Les minimaisons ont la cote auprès d’un nombre grandissant d’acheteurs. Si vous souhaitez conserver votre liberté tout en diminuant votre espace habitable, cela pourrait représenter une excellente solution. Point bonus : une minimaison sur roues est idéale pour adopter un mode de vie nomade, sans jamais quitter le confort de votre foyer!

Louer un appartement

Vous ne souhaitez plus avoir la responsabilité d’une propriété? Dans ce cas, louer un appartement pourrait sans doute être une option intéressante. Et cela ne signifie pas nécessairement d’opter pour un logement dans une résidence privée pour aînés (RPA). Ainsi, pour choisir le bon type d’appartement, assurez-vous de tenir compte de votre budget mensuel et d’évaluer le prix des loyers. Désormais, plusieurs complexes pour retraités offrent des commodités et des espaces sécuritaires conçus spécialement pour les personnes de 55 ans et plus.

Habiter dans une maison multigénérationnelle

Alors qu’elle gagne en popularité, la maison multigénérationnelle permet d’habiter à proximité des membres de votre famille, sans mettre une croix sur votre autonomie. En plus de partager les responsabilités financières et celles liées à l’entretien, vous réduirez considérablement vos dépenses.

2. Mon revenu est-il suffisant pour assumer les coûts de ma maison?

Au moment de la retraite, beaucoup de personnes voient leur revenu diminuer et doivent compter sur les économies accumulées au fil des ans. Vivre dans une maison unifamiliale peut donc occasionner plusieurs dépenses – parfois imprévues – et engendrer un stress financier important. Évidemment, cette situation est moins critique lorsque l’hypothèque est entièrement remboursée, mais les autres frais, eux, ne disparaissent pas pour autant.

3. Suis-je en mesure de m’occuper de l’entretien?

Si vous preniez plaisir à jardiner ou à tondre votre gazon par le passé, mais que cela est désormais une véritable corvée, c’est sans doute signe que l’entretien de votre propriété est devenu trop exigeant. Comme on dit, mieux vaut prévenir que guérir!

Pour vous aider, la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) offre le Programme d’exonération financière pour les services d’aide domestique qui concerne :

  • La réalisation de tâches ménagères légères (balayage, nettoyage, époussetage, etc.)
  • L’entretien ménager lourd (lavage de vitres, déblaiement de l’entrée principale, râtelage des feuilles, etc.)
  • Le nettoyage des vêtements (lavage et repassage)
  • La préparation des repas (excluant les régimes particuliers)
  • La prise en charge de certaines courses (pharmacie, épicerie, banque, etc.)

Dans cette optique, Marc-Étienne Salvail mentionne qu’il est parfois préférable de conserver sa propriété et d’avoir recours à une aide pour la maintenir en bon état que de la vendre sur-le-champ. Autrement dit, plus vous attendrez pour vendre votre maison, plus celle-ci prendra de la valeur et le solde de votre hypothèque diminuera[2].

4. Vais-je obtenir un bon retour sur investissement au moment de vendre ma maison?

Si votre propriété a bien été entretenue au fil des ans, il y a fort à parier qu’elle a pris de la valeur. « Bien sûr, le marché immobilier connaît des hauts et des bas, mais posséder de la brique, c’est quelque chose de tangible[3] », estime Marc-Étienne Salvail. Votre maison pourrait donc vous procurer un gain en capital intéressant au moment de la vente. Et c’est d’autant plus vrai si l’hypothèque est remboursée en totalité.

5. Quel style de vie aimerais-je avoir à la retraite?

Pour plusieurs, la retraite est synonyme de liberté. Si vous prévoyez de partir en voyage fréquemment ou même de visiter la Floride plusieurs mois par année, alors il n’est peut-être pas nécessaire de conserver un grand espace habitable. Qui sait, un joli appartement en banlieue serait peut-être plus adapté à votre nouveau mode de vie?

Déménager à la retraite est une situation à laquelle presque tous les propriétaires seront confrontés. Si vous êtes en pleine santé et que vous êtes en mesure de réaliser l’ensemble des tâches liées à l’entretien, la question ne se pose pas à court terme. Mais si vous faites face à un événement imprévu, c’est autre chose. Dans tous les cas, un courtier immobilier peut vous aider à planifier la vente ou l’achat d’une propriété dans cette étape importante de votre vie.

 

Sources : https://www.centris.ca/fr/blogue/immobilier/demenager-a-la-retraite-5-questions-a-se-poser-avant-de-vendre?uc=0

 

Stabilisation de l'activité avec l'arrivée du printemps au Québec

12 avril 2023

Selon les données compilées par l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ), 8 112 transactions ont été enregistrées dans la province de Québec en mars 2023, soit une diminution de 25 %. Les inscriptions en vigueur ont augmenté de 49 % et les nouvelles inscriptions ont diminué de 8 % comparativement à mars 2022.

Du côté du prix médian, la plus forte variation revient aux plex avec une diminution de 6 %. Celui des copropriétés a diminué de 5 % et des unifamiliales de 2 %.

Voici le prix médian d’une propriété unifamiliale dans les 7 RMR en mars 2023, accompagné de la variation par rapport au mois de mars l’année dernière.

  • Montréal : 535 000 $ (-5 %)
  • Gatineau : 420 000 $ (-11 %)
  • Sherbrooke : 365 500 $ (+4 %)
  • Québec : 350 000 $ (+1 %)
  • Drummondville : 331 750 $ (+1 %)
  • Trois-Rivières : 280 500 $ (+4 %)
  • Saguenay : 260 000 $ (+1 %)

Pour consulter les statistiques détaillées, cliquez ici

 

 

Source : https://www.centris.ca/fr/blogue/immobilier/stabilisation-de-l-activite-avec-l-arrivee-du-printemps-au-quebec?uc=0

Quelles seront les répercussions du REM sur le prix des propriétés?

21 février 2023

Le Réseau express métropolitain (REM) est le plus grand projet de transport collectif à voir le jour au Québec depuis les 50 dernières années. De type métro léger 100 % électrique et automatisé, il comportera 26 stations et parcourra un circuit de 67 kilomètres à travers le Grand Montréal.

Séduits par l’attrait de la mobilité, nombreux seront les futurs acheteurs qui voudront s’établir à proximité de l’une des gares du REM. Mais quelles seront les répercussions de ce réseau de transport collectif sur le prix des propriétés? Parcourez cet article pour découvrir de quoi il en retourne.

1. Peut-on s’attendre à une hausse du prix des propriétés situées à proximité d’une gare du REM?

Le REM n’est pas encore en fonction pour l’instant; néanmoins, les premiers départs entre les stations Brossard et Gare Centrale sont prévus en 2023. Il est donc trop tôt pour évaluer les fluctuations que connaîtra le marché immobilier à proximité des gares.

Néanmoins, plusieurs experts – dont Gérard Beaudet, urbaniste et professeur titulaire à l’École d’urbanisme et d’architecture de paysage de l’Université de Montréal – estiment que le prix des résidences près des gares du REM pourrait augmenter, au même titre que celles qui se trouvent à proximité d’une station de métro, par exemple.

2. Quelle est la valeur ajoutée des propriétés avoisinant une station de métro?

Selon une récente étude réalisée par la firme JLR Solutions Foncières, le prix des copropriétés situées à moins de 500 mètres d’une station de métro serait 11,2 % plus élevé que celles qui se trouvent entre 2 et 4,5 kilomètres de cette même station. De plus, les résidences localisées à moins de 2 kilomètres d’une station de métro afficheraient un prix de 2,2 % à 9 % plus élevé que celles se trouvant à une plus grande distance.

Cependant, le plus grand impact observé concerne les copropriétés situées dans un rayon d’un kilomètre d’une station de métro, ce type de propriété étant plus touché que les maisons unifamiliales. Selon les experts, la présence d’un espace de stationnement pourrait expliquer cette différence. Par conséquent, les acheteurs de copropriétés seraient moins susceptibles de posséder un véhicule et seraient plus enclins à utiliser les transports en commun.

Toujours selon l’étude menée par la firme JLR, les propriétés se trouvant à proximité d’une station de métro qui accueillera également une gare du REM pourraient subir d’autres hausses de prix à la suite de l’inauguration de ce nouveau réseau. D'après Roseline Guèvremont, agente immobilière chez Royal LePage, cela pourrait, en partie, expliquer un certain engouement pour diverses régions de Montréal.

3. Quels seront les impacts pour les résidences situées à proximité des rails aériens du REM?

Si la proximité d’une gare du REM peut avoir un effet sur la hausse du prix des propriétés, la situation risque d’être fort différente pour les résidences localisées près des rails aériens. Ainsi, selon Gérard Beaudet, les nouvelles infrastructures entraîneront probablement quelques inconvénients – dont le bruit, la perte d’ensoleillement et la vue entravée – qui pourraient engendrer un effondrement des prix. Cela dit, les promoteurs actifs dans les zones de transformation peuvent déjà tenir compte de la présence du REM pour atténuer ces désagréments, tout en optimisant la valeur des immeubles.

Bien qu’il soit encore trop tôt pour obtenir des données probantes quant aux répercussions du REM sur le prix des propriétés situées à proximité, tout porte à croire que ce réseau de transport collectif changera considérablement le portrait immobilier de la grande région de Montréal. En somme, cette transformation pourrait pousser les futurs acheteurs à acquérir ou à louer une habitation dans des quartiers moins prisés, sachant qu’ils pourront se rendre au centre-ville en seulement 20 minutes où qu’ils se trouvent.

 

SOURCE : https://www.centris.ca/fr/blogue/immobilier/quelles-seront-les-repercussions-du-rem-sur-le-prix-des-proprietes?uc=0

Comment rembourser votre hypothèque plus rapidement?

8 décembre 2022

Votre situation financière est stable et vous aimeriez rembourser votre prêt hypothécaire plus rapidement? Parcourez cet article pour en découvrir les avantages, ainsi que les différentes façons d’y parvenir sans nuire à votre qualité de vie. 

1.  Pourquoi rembourser votre hypothèque plus rapidement?

En payant votre hypothèque de manière accélérée, vous réduirez la durée de cet emprunt et verserez moins d’intérêts. Résultat? Vous profiterez d’une tranquillité d’esprit inégalée puisque vous aurez remboursé ce qui sera fort probablement la plus grosse dette de votre vie.

Avant d’entreprendre de telles démarches, il est toutefois recommandé d’avoir une situation financière stable. Celle-ci peut inclure un fonds d’urgence équivalent à vos dépenses des trois prochains mois, d’autres formes d’épargne – comme un REER ou un CELI –, ainsi que l’absence de dettes ayant un taux plus élevé[1] . Cependant, le moment n’est peut-être pas parfaitement choisi si vous devez financer les études des enfants ou si vous préparez votre retraite, par exemple.

2. Comment rembourser votre prêt hypothécaire sans pénalités?

Vous acquitter de votre hypothèque de manière accélérée n’implique pas toujours de devoir payer des indemnités. Voici trois façons d’y parvenir facilement!

Accroître le montant des paiements

Si vous avez la possibilité d’augmenter le montant de vos versements réguliers sans mettre votre situation financière en péril, allez-y! Cette façon de faire vous permettra de rembourser une plus grande partie du capital, d’économiser sur les intérêts et de diminuer la durée de votre emprunt[2] . Toutefois, votre contrat d’hypothèque peut comprendre certaines conditions; veillez donc à bien vous informer afin d’éviter les pénalités. De plus, sachez que si vous augmentez vos paiements, vous ne pourrez fort probablement pas les réduire avant la fin du terme de votre prêt[3].

Accélérer la fréquence des paiements

Vous pouvez aussi modifier la fréquence de vos paiements. À titre d’exemple, vous pourriez passer d’un remboursement de 1 000 $ par mois à un versement de 500 $ aux deux semaines ou encore à un paiement hebdomadaire de 250 $. Cette façon de faire augmentera la somme remboursée annuellement, ce qui diminuera la durée de votre emprunt, tout en vous faisant économiser sur le montant des intérêts. En choisissant cette option, vous pourriez faire jusqu’à l’équivalent d’un paiement mensuel de plus par année[4] .

Faire des paiements anticipés

Un paiement anticipé est une somme que vous donnez de manière spontanée, en plus de vos versements réguliers, pour diminuer votre prêt. Il peut s’agir d’un remboursement d’impôt, d’un boni de performance ou encore d’un héritage inattendu, par exemple. La plupart des institutions financières autorisent des versements additionnels qui oscillent entre 10 % et 25 % de la valeur du capital[5] . Au-delà de ce montant – ou selon d’autres conditions – vous pourriez avoir à payer des frais de pénalité. La somme maximale est indiquée dans votre contrat, incluant les moments auxquels vous pouvez les faire : avant la fin du terme, à échéance, à des dates précises pendant le terme ou à certaines autres périodes indiquées dans l’entente[6].

3. Qu’est-ce qu’un prêt hypothécaire ouvert?

Contrairement à une hypothèque fermée, une hypothèque ouverte permet de rembourser en totalité ou en partie votre emprunt, en tout temps et sans aucune pénalité[7] . Toutefois, cette dernière comporte habituellement des taux d’intérêt plus élevés, ce qui pourrait jouer en votre défaveur. Cette option peut néanmoins s’avérer profitable si vous pensez vendre votre propriété avant l’échéance du prêt ou que vous croyez pouvoir effectuer plusieurs versements importants assez rapidement.

4. Est-il avantageux d’obtenir une quittance lorsque l’hypothèque est payée en totalité?

Une fois votre prêt hypothécaire entièrement remboursé, vous pouvez demander une quittance. Celle-ci ne représente pas votre emprunt, mais plutôt une entente selon laquelle votre propriété est déposée en garantie pour le prêt.

Si vous souhaitez obtenir une quittance, vous devrez payer certains frais. Par ailleurs, vous ne pourrez pas conserver la marge de crédit associée à votre emprunt. C’est donc un pensez-y-bien si vous prévoyez de réaliser quelques rénovations nécessitant des liquidités à court terme.

5. Qu’est-ce que l’assurance hypothèque?

Une assurance hypothèque vous permettra de couvrir vos paiements si vous êtes blessé, gravement malade ou si l’un des conjoints décède subitement. Habituellement, ce genre de protection combine deux types d'assurances : l’assurance vie temporaire et l’assurance pour maladies graves. Renseignez-vous auprès de votre courtier hypothécaire pour obtenir plus de détails relatifs à cette option.

L’achat d’un bien immobilier est sans doute l’un des plus importants de toute une vie. Rembourser votre hypothèque plus rapidement vous permettra de vous libérer d’une charge financière considérable pour vous consacrer à ce qui compte vraiment : passer du temps de qualité en famille, explorer le monde ou développer de nouvelles passions. Pour y arriver plus facilement, consultez un courtier hypothécaire ou un conseiller financier qui vous donnera les conseils les mieux adaptés à votre situation.

Source : https://www.centris.ca/fr/blogue/immobilier/comment-rembourser-votre-hypotheque-plus-rapidement?uc=0

Hausse des taux d’intérêt : comment s’y adapter?

16 novembre 2022

Malgré la présence de signes annonciateurs d’une récession économique, le gouverneur de la Banque du Canada, Tiff Macklem, croit que de nouvelles hausses de taux d’intérêt seront nécessaires pour diminuer l’inflation. Mais quelles seront les répercussions sur votre façon d’épargner et d’emprunter? Parcourez cet article pour découvrir l’incidence de cette augmentation sur le coût de la vie et sur votre budget.

1. Pourquoi l’inflation est-elle forte?

Selon le portrait actuel de l’économie canadienne, la demande dépasse largement l’offre. Cette situation, combinée à certains événements mondiaux tels que la pandémie de COVID-19 et l’invasion russe en Ukraine, expliquerait partiellement la forte inflation. À titre indicatif, celle-ci a atteint 8,1 % en juin pour redescendre à 7,0 % en août dernier[1] .

Par ailleurs, selon Tiff Macklem, la demande refoulée envers certains secteurs durant la pandémie, comme ceux des voyages, des loisirs et de la restauration, aurait contribué à faire grimper les prix lors de la réouverture complète de l’économie[2] .

2. Le Canada entre-t-il dans une période récession?

Ralentie par la hausse des taux d’intérêt, l’économie canadienne pourrait entrer dans une période de récession légère ou modérée. Si c’est le cas, l’objectif de la Banque du Canada sera de rétablir une inflation faible et stable, sans déclencher un ralentissement économique trop sérieux[3] .

3. Fait-on face à une hausse historique?

Depuis mars 2022, la Banque du Canada a revu son taux directeur à cinq reprises, le faisant passer de 0,25 % à 3,25 %, soit l’un des cycles les plus rapides de son histoire[4] . La situation pourrait toutefois perdurer en raison des marchés de travail tendus, d’une économie où la demande dépasse encore l’offre et de l’inflation qui demeure élevée.

4. Quel est l’impact potentiel sur votre portefeuille?

Craignant que l’inflation s’enracine, la Banque du Canada surveillera également les attentes des particuliers et des entreprises. Dans le cas où celles-ci seraient importantes, les compagnies pourraient fixer des prix encore plus hauts et les travailleurs exiger des salaires plus élevés[5] . Conséquemment, une forte inflation créerait de l’incertitude et des inégalités, en plus de fausser la prise de décision en ayant un impact direct sur la confiance. À cet égard, la hausse des taux d’intérêt a déjà eu des répercussions sur le marché immobilier qui s’est considérablement refroidi.

5. Que signifie une hausse des taux d’intérêt pour les propriétaires?

Confrontés à une hausse des taux d’intérêt, les consommateurs n’auront d’autres choix que de revoir la manière dont ils dépensent et épargnent leur argent, mais également la façon dont ils empruntent. En tant que propriétaire – ou que futur propriétaire – cette augmentation a une incidence directe sur un prêt hypothécaire ou sur une marge de crédit, mais surtout, sur la capacité à rembourser un emprunt[6] .

Pour les propriétaires ayant une hypothèque à taux variable, cette hausse se fera sentir plus rapidement puisque le montant de leurs versements augmentera au même rythme que le taux d’intérêt. À l’inverse, ceux ayant une hypothèque à taux fixe en subiront uniquement les contrecoups lors de leur renouvellement.

6. Comment bien gérer son budget?

Vous souhaitez minimiser les impacts de l’inflation sur votre portefeuille? Voici quelques mesures qui vous permettront d’y arriver plus facilement[7]  :

  • Révisez votre budget afin de l’adapter aux nouveaux prix.
  • Remboursez d’abord vos dettes ayant un taux d’intérêt élevé comme les cartes de crédit.
  • Surveillez vos prêts à taux variable.
  • Revoyez vos stratégies de placement en fonction du rendement offert.

Inflation, taux d’intérêt, hausse de prix : l’économie est soumise à de nombreux cycles qui rythment la vie des consommateurs et des entreprises. Même si la situation peut parfois sembler complexe ou retarder l’achat d’une première propriété, il n’en demeure pas moins qu’elle est éphémère. Notre meilleur conseil pour y faire face en toute confiance : gardez l’œil ouvert pour bien comprendre l’évolution des événements.

Source : https://www.centris.ca/fr/blogue/immobilier/hausse-des-taux-d-interet-comment-s-y-adapter?uc=1

3 signes indiquant que vous devez remplacer votre toiture

1 septembre 2022

Le remplacement d’une toiture est très dispendieux, alors comment savoir s’il est temps d’investir? L’important est de surveiller les indices concernant ce qui se passe au-dessus de vous. Restez à l’affût en vous rappelant ces trois signes indiquant que vous devez remplacer votre toiture.

1. Fuites

Une fuite peut indiquer qu’il y a un problème avec votre toit. Il est donc important de vérifier la présence de fuites dans le cadre de votre entretien saisonnier. Il est généralement recommandé d’inspecter visuellement la toiture au moins deux fois par année, soit avant les premiers grands froids et au retour du printemps.

Assurez-vous d’inspecter le toit de l’extérieur, mais également depuis le grenier. Utilisez une lampe de poche lorsque vous montez sous les avant-toits et regardez si des faisceaux lumineux traversent le haut de la maison ou si vous voyez des taches et des stries, qui peuvent être des signes de dommages causés par l’eau.

Vous devriez également vérifier la présence :

  • d’odeurs d’humidité;
  • d’un affaissement au niveau de la structure du toit;
  • de taches ou de moisissure apparente;
  • de matériaux isolants qui semblent être en mauvais état.

Si vous détectez un problème, réglez-le dès que possible. Privilégiez l’élimination des fuites, car les dommages causés par l’humidité peuvent avoir des effets dévastateurs sur la structure d’une maison et causer des problèmes à long terme, comme la moisissure.

2. Signes d’usure

Il est important de toujours être à l’affût des signes de détérioration de votre toiture. Ces signes varient selon le type de matériau de couverture que vous avez utilisé, mais il est généralement recommandé de vérifier régulièrement les éléments suivants :

  • bardeaux manquants, fissurés ou usés;
  • bords de bardeaux qui se redressent;
  • zones sombres sur les bardeaux où il y a eu perte de granules;
  • changement de couleur de la toiture;
  • mousse ou champignons;
  • noues rouillées;
  • dommages causés par le déneigement.

3. Les voisins remplacent leur toiture

Les maisons qui sont près l’une de l’autre et qui ont été construites pendant la même période subissent les mêmes conditions météorologiques, de sorte qu’elles ont tendance à nécessiter des niveaux d’entretien semblables.

Par conséquent, si plusieurs autres propriétaires de votre secteur remplacent la toiture de leur maison, cela pourrait certainement indiquer que la vôtre approche de la fin de sa durée de vie utile.

Ai-je besoin d’une nouvelle toiture?

De nombreuses toitures sont garanties pour une période de 10 à 20 ans, parfois même 30 ans. Toutefois, les facteurs environnementaux peuvent avoir une grande influence sur cette garantie. C’est pourquoi il est important de cerner les signes avant-coureurs indiquant une détérioration de votre toiture, peu importe son âge. Plus une toiture vieillit,plus nous devons rester à l’affût de ces signes, et nous rappeler qu’il vous faudra toujours la remplacer éventuellement.

Le moment où vous la remplacez vous appartient, mais n’oubliez pas que le fait d’attendre trop longtemps avant d’investir dans une nouvelle toiture peut entraîner d’autres problèmes qui affecteront la structure de votre maison. Il est donc préférable de remplacer votre toiture avant d’être aux prises avec des problèmes majeurs.

 

Source : https://www.centris.ca/fr/blogue/astuces-et-deco/3-signes-indiquant-que-vous-devez-remplacer-votre-toiture?uc=0

Marché immobilier: ralentissement prononcé à Montréal; toujours robuste à Québec

10 août 2022

La tendance qui a commencé à se dessiner au cours des derniers mois dans le marché immobilier de la province s’est maintenue pour le mois de juillet, avec un repli qui s’est confirmé à Montréal et un marché toujours robuste à Québec.

Dans la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, 3080 transactions résidentielles ont été enregistrées en juillet, soit une baisse de 18% par rapport au même mois de l’année 2021.

«En continuité de ce qui avait été enregistré en juin, le changement de la dynamique du marché est clairement confirmé. L’ampleur de la hausse des taux d’intérêt, en seulement quatre mois, a accéléré le ralentissement du marché, quoique de façon beaucoup plus progressive que dans d’autres grandes villes canadiennes», a noté Charles Brant, directeur du service de l’analyse de marché de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).

«La conséquence directe est la baisse de la proportion des ventes conclues à la suite d’un processus de surenchère et le début d’un repli des prix, à l’exception des plex, si on en analyse l’évolution au cours des deux derniers mois», a-t-il ajouté.

Si le secteur de la Rive-Nord de la métropole a connu une hausse de 3% des ventes résidentielles, celui de la Rive-Sud a toutefois baissé de 12%.

Des ralentissements beaucoup plus importants ont aussi été répertoriés dans Vaudreuil-Soulanges (-20%), l’île de Montréal et Laval (-29%) et Saint-Jean-sur-Richelieu (-20%).

Les plex et les copropriétés ont été moins prisés des acheteurs avec des reculs respectifs de 38% et 20% par rapport à juillet 2021. Les unifamiliales ont pour leur part affiché un recul avec moins d’ampleur (-12 %).

Et si le prix médian des unifamiliales a affiché une hausse de 10% en comparaison de l’année passée en atteignant 550 000 $, il a tout de même baissé de 30 000 $ par rapport au pic d’avril 2022.

Une première chute de prix pour l’année a aussi été observée dans le prix médian des copropriétés à 391 500 $. Le prix médian des plex connaît une stabilité depuis plusieurs mois avec 776 000 $.

Des ventes encore en hausse à Québec

«Le marché de la région métropolitaine de Québec fait partie des rares marchés de la province et du pays à enregistrer une hausse des ventes par rapport à l’année dernière à la même période. Toutefois, cette activité s’explique en partie par l’absorption d’un inventaire de propriétés unifamiliales en augmentation sur le marché pour cette période de l’année, et par rapport au mois de juin pour la première fois depuis 2017, dans les deux cas de figure», a observé M. Brant.

«Même si cette hausse devra être confirmée en août et septembre pour parler de tendance, il s’agit d’un indice précurseur au ralentissement du marché et à une croissance beaucoup plus faible des prix ou de leur stabilisation au cours des prochains mois», a-t-il précisé.

Un total de 544 transactions résidentielles ont été enregistrées dans la RMR de Québec, soit un gain de 1% par rapport à juillet 2021.

L’agglomération de Québec et la périphérie nord ont respectivement fait part d’une hausse de 4% et de 12% de leurs ventes, contre un recul de 16% constaté pour la Rive-Sud.

Les ventes des petites propriétés ont crû de 5% comparativement au même mois de l’an passé, quand les unifamiliales ont progressé de 7%. Les copropriétés ont diminué de 11%.

Le prix médian des unifamiliales est resté stable depuis le printemps (350 000 $), alors que le prix médian des copropriétés s’est établi à 235 000 $ (+11%) et les petites propriétés à 383 000 $ (+16%).

 

Source : https://www.journaldemontreal.com/2022/08/04/marche-immobilier-ralentissement-prononce-a-montreal--toujours-robuste-a-quebec